L’augmentation de la fréquence de surpoids et d’obésité chez l’enfant est devenue une préoccupation importante pour les politiques de santé publique, en France comme en Europe et dans le monde.
En France, selon les références utilisées, environ 16 à 18 % des enfants de 7 à 9 ans présentent un surpoids, dont 3 à 4 % sont obèses.
Prévenir, dépister, prendre en charge :
Le triptyque qui constitue l’activité quotidienne du médecin s’applique particulièrement à cette pathologie. L’enfant obèse est souvent un enfant qui souffre dans son corps et dans sa relation aux autres, soumis au regard d’une société qui cultive le culte de la minceur.
Que faire quand la culture familiale, les habitudes de vie, les contraintes quotidiennes pèsent si lourd ? Que faire quand les incitations à consommer des aliments denses en énergie et à regarder des écrans toujours plus attrayants sont si fortes ? Inactivité physique et sédentarité s’imposent de plus en plus.
L’environnement est trop peu incitatif pour permettre à l’enfant de bouger, en toute sécurité et avec plaisir.
Le « Programme national Nutrition Santé » (PNNS) aborde un point trop méconnu de la prise en charge : la prescription d’activité physique.
Oui, prescription, car c’est le rôle que les parents recherchent chez le médecin ; prescription d’activité physique car il s’agit d’une composante essentielle et majeure de la prise en charge au long cours du surpoids et de l’obésité.
Le point sur les connaissances scientifiques sur le sujet.
L’approfondissement du diagnostic, centré sur l’enfant et son contexte familial – et non seulement sur sa maladie –, conduit à des propositions pour que l’activité physique, adaptée aux capacités et goûts de l’enfant, devienne un plaisir recherché…
Ceci devrait permettre de faciliter la recherche de solutions individualisées et une mise en mouvement durable des enfants, dans le plaisir du jeu et du bien-être.
En savoir plus : http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/Synthese_PNNS_-_Activite_physique_et_obesite_de_l_enfant.pdf